Madame la ministre, nous tous, ici, vous reconnaissons ce sens du concret, cette capacité de parler à tous. Ce texte aurait pu être à 100 % conceptuel ; il est à 100 % pragmatique, à 100 % utile.
Ce texte a une grande force éthique. Sa portée universelle est incontestable. À Bruxelles, on le considère comme le fer de lance de l’Europe en matière de transition vers un autre modèle de politique énergétique et de croissance – cela m’a été confirmé la semaine dernière par Dominique Ristori, le directeur général de l’énergie à la Commission. Il montre en Europe la voie du « comment faire ».
Vous y teniez, madame la ministre, et vous l’avez fait : à la veille de la COP 21, qui se tiendra à Paris dans quelques mois, cette loi donne du poids et du sens au devoir qui s’impose au monde : sauver la planète.