Intervention de François Brottes

Séance en hémicycle du 22 juillet 2015 à 15h00
Transition énergétique — Présentation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président de la commission spéciale :

Certaines solutions marcheront mieux que d’autres, on ne sait pas encore lesquelles, mais l’important est de ne pas légiférer indéfiniment, pour enfin avancer.

Ce texte maintient le dialogue avec le Parlement. Je n’ai pas voulu compter le nombre de rapports que le Gouvernement s’engage à remettre pour rendre des comptes et faire des propositions pour toujours mieux progresser, mais beaucoup de travail vous attend, madame la ministre.

Il associe, avec constance, les instances de concertation permanentes – le Comité d’experts pour la transition énergétique, le Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique, le comité des experts de la contribution au service public de l’électricité... et je suis sûr que j’en oublie !

Il s’appuie à la fois sur le maintien de la péréquation au niveau national et sur la multitude des initiatives locales, portées par les territoires à énergie positive, ou par les régions.

La méthode, c’est aussi, comme l’a rappelé Mme la ministre, les mesures prises par anticipation sur les tarifs sociaux, les trêves hivernales, les crédits d’impôt, les certificats « qualité de l’air » pour les véhicules les moins polluants, ou encore les bornes de recharge électrique. Tout cela donne des gages pour la crédibilité des actions qui suivront.

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Mme la ministre vient d’annoncer que les décrets d’application sortiraient immédiatement après la promulgation du texte. C’est suffisamment rare pour être signalé.

En conclusion, ce texte donne toutes ses chances à la réussite de la transition énergétique.

La mobilisation de tous est en marche, les collectivités, les entreprises, les ménages. Rien ne se fera si chacun ne s’approprie pas les mesures que nous proposons.

Faisons la route ensemble, cela en vaut vraiment la chandelle – rien à voir avec le fait de s’éclairer à la bougie, même si, à l’époque de la naissance de cette expression, c’était un luxe.

Pour terminer sur une image qui emprunte son inspiration à mon ancienne expérience de président des élus de la montagne – Frédérique Massat ne m’en voudra pas –, admettons ensemble que ce qui compte, ce n’est pas la photo au sommet, car certains y arrivent en hélicoptère, mais le chemin que l’on prend pour y arriver. Ce qui compte, c’est la maîtrise collective de notre destin et de celui des générations futures.

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