Intervention de Jean-Yves Caullet

Séance en hémicycle du 22 juillet 2015 à 15h00
Transition énergétique — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission spéciale, mesdames les rapporteures, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, il arrive bien souvent que l’on invoque de grands principes, de grands objectifs, pour contraindre à des mesures mal comprises et qui portent peu de fruit. De même, il arrive fréquemment que l’on égrène les impossibilités de la réalité quotidienne, justifiées par le bon sens, pour conclure que l’on ne peut rien faire, et qu’il faut repousser sine die les grandes décisions stratégiques. Nos concitoyens ne connaissent que trop, malheureusement, ces dilemmes, et l’opposition des grands principes aux grands sentiments.

Le grand mérite de ce texte, madame la ministre, mes chers collègues, est justement de réconcilier l’aspiration légitime de nos concitoyens au bien-être, et la conscience qu’ils ont de la nécessité d’agir pour l’intérêt de la planète. En facilitant les transports propres, en isolant les logements, nous améliorons le quotidien et le pouvoir d’achat de nos concitoyens. En réorientant notre mix énergétique et en développant les énergies renouvelables, nous développons l’économie, l’emploi. En luttant contre le gaspillage, en développant l’économie circulaire, nous allons vers une nouvelle croissance vertueuse.

Ce faisant, en construisant le bien-être de chacun pour demain, nous luttons efficacement contre le changement et le dérèglement climatique. Vous savez tous que le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse, mais un fait : les accidents se multiplient, ainsi que leurs victimes. La versatilité climatique touche les activités liées au climat, comme l’agriculture, y compris sur notre territoire. Les forestiers – que je salue – doivent en tenir compte, car ils travaillent à un horizon de cinquante ou cent ans : ils savent que c’est une réalité.

C’est donc non seulement notre devoir, mais aussi notre honneur que de voter un tel texte. Cela devrait l’être aussi pour les plus sceptiques d’entre nous : 1 % de quelque chose, c’est mieux que 100 % de rien !

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