…c’est le moment de se demander pourquoi nous n’allons pas vers la solution du Sénat, consistant à desserrer la situation. Il ne s’agit que de 1,2 % de la capacité nucléaire, mais cela résoudrait le problème de la centrale de Fessenheim – vous comprendrez que M. Sordi soit très sensible à l’avenir de cette centrale qui a fait l’objet de toutes les certifications nécessaires auprès de l’ASN – et permettrait d’avoir un peu de marge de manoeuvre.
Nous savons que l’EPR de Flamanville va entrer en activité. Nous vous proposons d’autoriser ce plafond, sans pour autant tuer, de manière arbitraire, une centrale qui fonctionne déjà. Vous avez longtemps parlé de pragmatisme. Je crois que c’est cela le pragmatisme, à moins de considérer qu’en réalité tout l’objet de cette loi est d’arriver à tuer au moins une centrale nucléaire, pour dire que les écologistes ont obtenu le scalp d’une centrale…