Il est favorable. Il est vrai que l’Autorité de sûreté nucléaire n’est pas forcément le bon outil. Nous avons eu un débat ce matin en commission, que nous avions déjà eu au cours de l’examen de cette loi, ainsi que lors de la commission d’enquête sur les coûts du nucléaire, lié au fait qu’il existe aujourd’hui de fortes incertitudes sur la compatibilité entre les décisions que sera amenée à prendre l’Autorité de sûreté nucléaire, notamment sur la prolongation des réacteurs, et les équations économiques qui pourraient en découler.
Il y a besoin d’avoir un lieu, qui n’est sans doute pas celui prévu par ce texte, dans lequel nous soyons capables d’agréger pour anticiper ce qui arrivera à la fin de cette décennie, soit au moment où l’Autorité de sûreté nucléaire fera connaître son référentiel en matière de prolongation des réacteurs et la capacité ou non de l’entreprise EDF à faire des travaux supplémentaires et à pouvoir répondre à l’éventuelle fermeture de tel ou tel réacteur pour des raisons de sûreté. Nous avons besoin d’anticiper cela et d’envisager un plan B. L’absence de lieu où confronter ces différentes analyses pose une vraie question. C’est l’une des étapes importantes de la suite de la mise en oeuvre de la loi.