Deux mois après l'annulation de la vente des navires Mistral à la Russie, quel est son impact sur le groupe Safran, et notamment, sur la société TM Innovations, société de développement de la biométrie, créée il y a un an en Russie ? Des projets lancés avec l'entreprise nationale Rostec ont été gelés. Quelles en seront les conséquences pour le groupe Safran ?
Vous êtes la deuxième entreprise française, en termes de dépôt de brevets, derrière Peugeot. Quel regard portez-vous sur le système français ? Aux États-Unis, le nombre de brevets est considéré comme un des principaux critères d'innovation d'une entreprise. Est-ce le cas en France ? Y a-t-il une guerre des brevets dans le domaine de l'aéronautique ?
Enfin, vous avez dit que le marché de l'aéronautique civile avait progressé de 8,6 % en Asie et de 12 % au Moyen-Orient. Le prince Al-Walid a invité un consortium de huit entreprises françaises, dont Safran, à entrer au capital de sa holding en y investissant 134 millions d'euros. Quel est le but de cette opération pour Safran ? Quelle est votre implication dans les pays du Golfe, où l'aéronautique connaît un véritable boom ? Il suffit de voir le nombre d'A380 alignés sur le tarmac de l'aéroport de Dubaï pour s'en rendre compte.