C'est un plaisir de vous entendre, monsieur le ministre : on a l'impression que tout est en main. Mais s'il se passe certainement de belles choses çà et là sur notre territoire, à Lannion, par exemple, on aimerait que l'effervescence s'étende à tous nos entrepreneurs, artisans, commerçants, agriculteurs, TPE et PME. Peut-être cela suppose-t-il de réviser les règles de Bâle III afin de financer le financement des TPE, parfois forcées au dépôt de bilan pour 10 000 ou 20 000 euros.
Toutefois, cela ne suffira pas, car la surprotection de l'emploi en France y a bloqué le travail légal et, surtout, nui à la valeur travail. Au-delà même de la fraude fiscale, c'est une véritable économie parallèle qui se développe, d'où un manque à gagner qui se chiffre en milliards d'euros pour le Trésor. Vous avez parlé d'adaptations sectorielles, mais c'est à une adaptation généralisée du code du travail, revu et corrigé par Emmanuel Macron, qu'il est temps de passer, au travers d'une loi « Macron 3 » !