Nous sommes restées stupéfaites de la position des représentants syndicaux. J'ai reçu un courrier très détaillé, qui s'appuie sur des chiffres, pour soutenir la représentation miroir. Il m'invite à réfléchir sur la situation d'une entreprise qui emploierait 70 % de femmes et 30 % d'hommes, lesquels seraient contraints de siéger dans toutes les instances et d'être partout. En somme, on nous décourage d'instaurer la parité en invoquant le risque d'une surreprésentation des hommes.
J'ai observé la même réaction de la part des fédérations sportives et du président du comité olympique, qui m'ont suggéré d'attendre deux ou trois olympiades pour laisser aux femmes, qui, selon eux, ne peuvent pas être immédiatement nommées à des postes de responsabilité, le temps de se former.