Intervention de Jean-René Marsac

Réunion du 7 juillet 2015 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Marsac :

Vous nous avez dit qu'en 2014, l'AFD avait consacré 71 % de ses subventions à l'aide aux seize pays pauvres définis comme prioritaires, soit plus que l'objectif initialement défini. Cela dit, les sommes allouées à certains de ces pays restent d'un montant très réduit – tout au plus quelques centaines de milliers d'euros –, et ne peuvent pas être complétées par des prêts. Au-delà de l'affichage, il me semble que nous sommes donc bien loin de ce dont ces pays ont besoin.

Pour ce qui est des obligations bancaires et de la consolidation des fonds propres, nous sommes bien conscients de la priorité absolue que constitue l'obligation de maintenir certains résultats en fonds propres. Pouvez-vous nous éclairer sur les tendances à venir en matière de résultats en fonds propres, dividendes et autres usages de ces résultats ?

Enfin, je constate que l'expression « entreprenariat social » est utilisée de plus en plus fréquemment. Alors que nous venons de voter non seulement une loi sur la politique de développement, mais aussi une loi sur l'économie sociale et solidaire, il me semble que nous devons nous efforcer d'être précis sur les concepts et outils dont nous parlons. La notion d'entreprenariat social, à laquelle on se réfère très couramment au niveau européen, me paraît devoir être employée pour ce qu'elle est, à savoir seulement l'un des aspects de l'économie sociale et solidaire. J'insiste également – comme l'a fait récemment le secrétariat général des Nations unies – sur l'importance de soutenir le mouvement coopératif en tant qu'outil de développement, mais aussi de partenariat économique d'un type nouveau entre le Nord et le Sud.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion