Madame la directrice générale, vous est-il venu à l'esprit que si l'Allemagne arrive à dégager des surplus pour faire de l'aide au développement, c'est qu'elle bénéficie d'une monnaie sous-évaluée, ce qui lui permet d'obtenir des surplus en commerce extérieur ? C'est tout le contraire de la France, avec un euro surévalué qui freine ses exportations et lui impose une purge budgétaire.
Vous nous dites que 58 millions d'euros sont consacrés aux ONG françaises, ce qui représente une hausse de 19 %. Cela me paraît beaucoup : pour ma part, je ne suis pas convaincu que la politique française doive se faire par l'intermédiaire des ONG, un tel choix entraînant une balkanisation et une déperdition de notre effort, et j'estime qu'il serait préférable de recentraliser les moyens entre vos mains.
Enfin, chacun sait que les efforts en matière de maîtrise de la croissance démographique ne produisent leurs fruits que bien longtemps après avoir été accomplis : quel est votre programme dans ce domaine ?