Les frappes aériennes de la communauté internationale ont été relativement inefficaces à ce jour pour enrayer la progression de Daech. Il faudra donc passer à un moment ou à un autre à des opérations au sol, menées par les forces irakiennes, kurdes, turques ou internationales, à déterminer. On ne peut exclure aucun des scénarios, y compris celui de l'effondrement du régime syrien. Cette situation ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le Liban, où nous avons des forces au sol au travers de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Or si nous pouvons rester dans une logique de non-intervention en Syrie, la France ne pourra rester totalement absente au Liban. Avez-vous anticipé cela ?
Par ailleurs, qu'en est-il des contacts avec le Hezbollah, qui pourrait devenir demain un allié objectif ?