Monsieur Lemaignen, vous avez commencé par dire qu'il ne fallait plus toucher à la DGF ; puis, vous avez expliqué le rôle qu'elle pourrait jouer dans la péréquation, avant de nous mettre en garde contre les conséquences négatives que cela pourrait avoir sur les grandes collectivités contributrices, si bien que je ne sais pas très bien ce que l'AdCF pense de l'importante réforme de la DGF dont allons débattre dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances.
Deuxièmement, nous souhaiterions tous, en tant qu'élus locaux, que la baisse des dépenses publiques affecte un peu moins les collectivités locales et un peu plus l'État. Mais, à chaque fois que celui-ci diminue ses dépenses dans les secteurs régaliens – police, justice, école… –, nous sommes les premiers à protester.
Troisièmement, vous avez indiqué qu'il fallait être attentif à la performance des investissements et à leur utilité sociale, faisant référence aux PPI, qui permettent d'avoir une vision prospective. Mais je souhaiterais savoir si vous menez également, au sein de l'AdCF, une réflexion sur les PPIF. Il est en effet difficile de séparer les dépenses d'investissement des dépenses de fonctionnement, dans la mesure où les premières génèrent souvent les secondes.