C’est à la fois un signe de faiblesse de la position de Bachar al-Assad et un signe inquiétant. Le renforcement de la présence russe sur ces deux sites est significatif et des manoeuvres navales importantes ont été annoncées en Méditerranée, au large du Liban, pour les prochains jours. La situation est préoccupante et nous souhaitons que l’implication de la Russie dans la sécurisation du littoral syrien ne ruine pas les chances d’aboutir à un accord pour une transition politique.
Voilà les quatre remarques que je voulais vous faire avant la réponse du Premier ministre.
Le 16/09/2015 à 07:48, chb17 a dit :
Ces "manoeuvres importantes" (russes) annoncées, en soutien à son allié syrien, sont-elles plus inquiétantes pour la paix dans le monde que les multiples manoeuvres de l'OTAN ces derniers mois ? L'augmentation concertée des budgets militaires de pays en crise économique (décidée à Lisbonne en 2010, et pas depuis la mort de dessinateurs ou d'un petit kurde) est-elle un gage d'avènement de la démocratie sereine, ou plutôt la promesse d'une violente mise au pas de pays non alignés ?
Par ailleurs, l' "accord politique" que le ministre de la guerre prône a l'inconvénient de ne surtout pas laisser les syriens choisir eux-mêmes, et accessoirement d'enrober la prochaine "neutralisation" du dernier régime non sectaire de la région.
Le petit nuage confortable où se complaisent nos députés, ce sont les nuées décrites par Jaurès, celles d'un orage qui a déjà détruit trop de vies depuis 2001.
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