Monsieur le député, je ne sonde pas les coeurs et les reins de mes homologues russes. Ils étaient divers : autour de la table, certains étaient plus attachés que d'autres à la réalisation du contrat.
Pour ma part, en tant qu'émissaire français, j'ai négocié en fonction des intérêts de la France, j'ai essayé de réduire l'exposition du budget de l'État et de faire en sorte que notre pays retrouve la propriété de ces bâtiments sans aucune entrave.
On peut bien sûr spéculer sur la nature des intérêts russes. Selon moi, l'intérêt principal des deux pays était que cette question ne vienne pas polluer des dossiers diplomatiques majeurs, notamment le règlement de la crise ukrainienne et la question des négociations avec l'Iran.