Je veux d'abord rendre hommage aux climatologues, dont le travail est reconnu par tous ceux qui s'intéressent à ce domaine, et qui sont malheureusement parfois confrontés au scepticisme de ceux qui ne s'y intéressent pas. Nous avons besoin de pédagogie : il faut faire comprendre que l'évolution du climat n'est pas linéaire, et que nous allons plutôt vers un dérèglement du climat. Pouvez-vous souligner ce point ?
Par ailleurs, la gestion des crises climatiques sera de plus en plus difficile, les risques de famine et de bouleversements migratoires seront de plus en plus forts. J'ai été surpris que ces aspects soient peu évoqués à Doha : quel serait l'espace de réflexion pertinent pour agir ?