Face aux flux qui ne cessent de croître, je dis avec gravité que l’Europe, peut-être plus que jamais dans son histoire, doit être capable de trouver les solutions adaptées et coordonnées qui permettent d’anticiper l’événement au lieu de le subir. Nous sommes vingt-huit États : chacun a son histoire, sa culture et sa géographie. Nous appréhendons nécessairement les choses de manière différente et – ce n’est pas nouveau – il peut y avoir des divisions : le Conseil justice et affaires intérieures du 14 septembre l’a montré.
Mais l’Europe doit parvenir à dépasser ses divisions. Elle se trouve face à son destin, et peut sortir de l’histoire. Chacun mesure, de nouveau, la gravité du moment que nous vivons. Nous devons donc faire preuve d’audace et d’imagination pour combler les lacunes qui apparaissent sous nos yeux.