Les chiffres sont sans appel, quatre demandeurs d’asile sur cinq sont déboutés, 1 % seulement des déboutés sont effectivement renvoyés chez eux, et je ne parle même pas des migrants économiques. Sur les 87 000 décisions d’éloignement prononcées en 2014 dans notre pays, à peine plus de 20 % d’entre elles ont été effectivement mises en oeuvre. Les résultats du Royaume-Uni, sont sans commune mesure puisque 80 % des décisions d’éloignement y sont exécutées. En Allemagne, c’est 60 %.
Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : le renvoi des illégaux est possible, c’est une question de volonté. D’ailleurs, selon vos propres services, il y a eu en 2014 25 % de retours en moins qu’en 2012 : 9 000 retours en moins, comment cela se justifie-t-il ?