Les vrais retours sont ceux qui concernent les pays extérieurs à l’Union européenne : ce sont aussi les plus difficiles à mettre en oeuvre. Et, de ce point de vue, nous avons augmenté très significativement les retours.
Pourquoi l’avons-nous fait, madame la députée Valérie Pecresse ? Nous ne l’avons pas fait parce que nous avions plus de volonté que vous – je veux être extrêmement scrupuleux dans ce débat. Nous l’avons fait, parce que nous avions plus de moyens, parce que nous avons donné davantage de moyens à nos forces de police et de sécurité. Sur ce point aussi, je veux être extrêmement précis, car ce fut une difficulté pour nous : lorsque nous avons dû mobiliser des moyens significatifs en unités de force mobile pour assurer le plan Vigipirate, dans un contexte de risque terroriste dont le Premier ministre n’a cessé de rappeler qu’il était extrêmement élevé ; lorsque nous avons dû mobiliser des unités de force mobile à la frontière nord, puis à la frontière sud, pour assurer la lutte contre les filières de l’immigration irrégulière, nous avons constaté que les quinze unités de force mobile qui ont été supprimées entre 2007 et 2012 nous manquaient cruellement.