Intervention de Bernard Cazeneuve

Séance en hémicycle du 16 septembre 2015 à 15h00
Accueil des réfugiés en france et en europe

Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur :

J’ai donné hier des instructions au préfet Cordet pour que nous ayons à Dunkerque la même stratégie qu’à Calais concernant les éloignements, mais aussi la lutte contre les filières de l’immigration irrégulière et l’accès à l’asile de ceux qui relèvent en Europe du statut de réfugié et qui doivent savoir qu’ils ne passeront pas en Angleterre et qu’ils ont intérêt à demander l’asile en France. Tout cela, nous le faisons parce que des moyens substantiels, significatifs, dont nous avons besoin, viennent conforter à la fois les effectifs et les moyens matériels des forces de police – je pense aux moyens numériques, mais aussi aux moyens de la police scientifique et technique. De ce point de vue, la décision prise en janvier d’augmenter de 261 millions d’euros sur trois ans les moyens de la police dans la lutte contre le terrorisme, et pas seulement, relève d’une politique tout à fait intéressante.

Monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les députés, après avoir donné ces éléments de réponse précis à tous les orateurs qui se sont exprimés, j’aimerais conclure mon propos en m’arrêtant sur un point précis : le statut de l’asile.

Premièrement, le statut de l’asile est-il divisible ? Non, le statut de l’asile est comme la République : un et indivisible. Comme le Premier ministre l’a dit avec beaucoup de force, les réfugiés qui sont persécutés dans leur pays ne peuvent pas être distingués en fonction de leurs origines ethniques ou religieuses, de leur provenance ou des raisons pour lesquelles ils sont persécutés.

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