Le dernier point sur lequel je souhaite insister concerne l’idée d’un « Schengen 2 », qui succéderait à « Schengen 1 ». Les meilleures séries ont des numéros : il n’y a pas de raison que Schengen, qui est un bon dispositif, ne connaisse pas les mêmes possibilités de se développer. Mais encore faut-il savoir ce que l’on met dans Schengen 2. Plusieurs versions ont été proposées : selon la première, Schengen 2 serait une sorte de Schengen 1, dont on appliquerait les règles. Voilà une interprétation qui pourrait facilement faire l’unanimité au sein du Conseil européen, puisque celui-ci n’entend pas que l’on n’applique pas les règles de Schengen.