Que nous nous soyons présentées comme des femmes désirant entrer dans le club ou comme des chercheuses, nous avons essuyé un refus catégorique de la part des tenanciers et des personnels qui tous ont évoqué la nécessité de préserver le secret. En effet, nous a-t-on expliqué, un homme ne dénoncera jamais un autre homme, tandis qu'une femme n'entre que pour observer ce qui se passe et le dénoncer. On nous a également opposé le risque de concurrence déloyale, d'une part parce que nous aurions pu « coucher gratuitement », et d'autre part parce que n'ayant pas loué de chambre, le tenancier aurait pu être accusé de recourir au travail au noir.