C’est une grave erreur stratégique, d’autant plus qu’elle a des répercussions sur la parole de la France dans le monde. Quelques jours après l’annulation du contrat des Mistral, un ministre allemand en visite en Inde y expliquait qu’il ne fallait pas signer de contrats avec la France, car elle n’avait plus de parole et ne respectait plus ses contrats. Voilà ce que disent vos amis allemands, à qui vous faites confiance et devant lesquels vous êtes soumis, couchés – c’est un terme que je reprends.
La réalité, c’est aujourd’hui cela, et les Français le comprennent. Nous allons donc perdre beaucoup de contrats, puisque la France n’est plus indépendante, qu’elle n’est plus que le petit toutou des Américains – ces derniers lui préfèrent d’ailleurs la Pologne et les Pays baltes.