Le rapport aborde la formation professionnelle en laissant de côté la formation par alternance et l'apprentissage. Alors que nous avons pour objectif d'amener 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat, dans certains pays voisins, c'est exactement le contraire : à peine 20 % des élèves vont jusqu'au bac et 80 % font leur apprentissage. Ces jeunes sont équilibrés et valorisés, surtout, ils ne sont pas au chômage et ont gagné leur indépendance financière vis-à-vis de leurs parents.
L'apprentissage ne doit pas être réservé au secteur secondaire. L'étendre au tertiaire, par exemple dans les banques, les assurances, le commerce ou l'informatique, serait une manière de lui redonner ses lettres de noblesse.
Que préconisez-vous pour développer un apprentissage qui ne soit pas destiné uniquement à ceux qui ont des difficultés scolaires ? Il faut être bon en maths pour faire un apprentissage en informatique.