La suspension de la contribution américaine à l'UNESCO en raison de l'adhésion de la Palestine n'est sans doute pas à craindre pour l'ONU ou ses autres agences. L'administration Obama a été contrainte d'y procéder en vertu d'une législation prévoyant que tout financement par une agence de l'ONU d'un État qui n'en est pas membre, en l'espèce la Palestine, entraînera automatiquement l'arrêt de la contribution américaine à cette agence. Dans la mesure où la Palestine a été admise à l'ONU au titre d'État observateur non-membre, elle ne peut pas en solliciter de financement. Dès lors, les États-Unis ne seront pas fondés à refuser de financer les Nations unies ou l'UNESCO.