La grande différence, c'est que les bases culturelles sont derrière. J'ai vu l'évolution de ce phénomène linguistique au cours des trente dernières années. Je me souviens d'une publicité sur des télévisions espagnoles mettant en scène une femme hispanique qui cherche un plumber dans les Yellow pages alors qu'elle ne sait pas orthographier ce mot. Il ne s'agissait pas du tout de vanter les vertus d'un institut d'enseignement de l'anglais mais de promouvoir les pages jaunes en espagnol comme moyen de conserver l'identité hispanique. Le phénomène est bien réel, au point que le gouverneur de l'État de New York s'est senti obligé de rappeler que la langue officielle de l'État est l'anglais et pas l'espagnol. Inéluctablement, le quantitatif va finir par poser un problème qualitatif.