Il faut d'abord s'accorder sur les missions confiées à CCI France. Dans l'hypothèse de la création d'un nouveau fonds de péréquation, la majorité des chambres territoriales souhaite le confier à CCI France, tandis que les chambres régionales préféreraient le gérer elles-mêmes.
Ensuite, tous les organismes étant aujourd'hui invités à se montrer vigilants sur les frais de structure, il ne s'agit pas d'augmenter le financement de CCI France. Si, demain, le réseau souhaite charger CCI France de gérer une opération de mutualisation au niveau national, cela peut justifier un supplément en matière de fonctionnement. Il reste qu'aujourd'hui la taille de CCI France est relativement petite, par rapport à la CCI Île-de-France par exemple, d'où la nécessité de prendre garde aux doublons et de rationaliser les missions des uns et des autres. Dans ce contexte, je ne pense pas qu'il faille abonder le fonctionnement de CCI France. Pour moi, il faut d'abord s'attacher à l'organisation avant d'octroyer un supplément de financement.