On peut comprendre que les chambres éprouvent le sentiment de ne pas être considérées, qu'elles souffrent d'un manque de reconnaissance compte tenu des messages contradictoires qu'on leur envoie : d'un côté, on leur consacre un rapport, de l'autre, on opère un prélèvement sur leurs fonds de roulement et on baisse le montant des taxes qui leur sont affectées. Contrairement à Jean-Louis Gagnaire, je pense que la ponction n'a pas été indolore pour toutes les chambres, en particulier celles qui ont dû remettre en cause les investissements structurants qu'elles envisageaient.
Je reviens sur le point de désaccord des rapporteures. Aujourd'hui, la tendance est à la diminution des dépenses de fonctionnement des collectivités, des entités publiques et semi-publiques. La proposition d'affecter un financement supplémentaire à la tête de réseau n'est-elle pas contraire à cette recherche de faire mieux avec moins ?
Enfin, il s'agit de savoir ce que l'on veut faire : décentraliser et être au plus près des entreprises ou centraliser par le biais de dispositifs qui s'éloignent des entreprises ?