Yves Daniel a raison en ce qui concerne les doublons dans le monde agricole. Mais regarder tout l'environnement des chambres d'agriculture aurait conduit à se pencher sur l'ensemble de l'activité agricole, ce qui ne figurait pas sur notre feuille de route.
Comme l'a dit Christine Pires Beaune, il est évident que la ponction n'a pas été indolore. Certaines chambres l'ont anticipée, d'autres pas. Il importe donc de fixer des priorités pour que certains chantiers puissent aboutir car l'équipement de notre pays ne doit pas souffrir. En la matière, monsieur le président, je partage votre analyse sur la réorganisation des différents réseaux. Elle ouvre la porte, bien sûr, de la mutualisation et de l'expérimentation, mais aussi celle de la rationalisation de tous les acteurs.
Les chambres de commerce et d'industrie ne sont pas les seules à être en contact avec les entreprises. Les agences en tout genre financées par les collectivités ont aussi cette mission. Là aussi, il s'agit d'argent public, c'est pourquoi il faut se pencher sur cette question. Des expérimentations ont été menées entre des collectivités et des chambres ; à mon avis, ce sont des voies d'avenir qu'il faut suivre. Le point commun, c'est de chercher à réduire la dépense publique, d'un côté, et les charges des entreprises, de l'autre. Or, l'argent des CCI, c'est essentiellement de l'argent des entreprises, donc de l'emploi potentiel. C'est pourquoi il faut continuer à rationaliser leur financement et leur activité.