À nos collègues de l'opposition, je veux dire que le cheminement du projet de loi s'est certes accéléré mais nous ne l'avons pas découvert. Pour preuve, j'ai été saisi par les acteurs de terrain sur trois points précis.
En matière de secteurs protégés, les communes appelées à devenir des petites cités de caractère s'inquiètent des possibles changements administratifs et réglementaires et du surcroît de travail qui risque de les accompagner pour lesquels elles manquent d'ingénierie. Le rapporteur a annoncé qu'il proposerait une solution pour résoudre le problème. Nous verrons donc ce qu'il en est à l'issue de la première lecture.
Quant aux pratiques amateurs, elles participent à l'expression culturelle mais elles créent aussi du lien social. Nous déposerons des amendements sur ces pratiques qui ont contribué à la vitalité du secteur de la culture pendant des années. J'invite le Gouvernement à être particulièrement ouvert sur ce sujet. Je pense à tous ces groupes, bagadoù, fanfares, théâtres. Nous parlons de culture très populaire. C'est notre culture à nous, gens de la campagne, mais aussi cette culture qui existait dans les villes et les quartiers autrefois et qui fabrique du tissu social.