Nous nous intéressons aujourd'hui à un dossier dont l'intérêt économique n'a d'égale que la complexité financière. Voilà d'ailleurs pourquoi nous nous réunissons dans la salle de la commission des finances, laquelle est à la recherche permanente, et parfois désespérée, de financements sans hausses d'impôts !
Je suis heureux d'y recevoir les membres de la commission du développement durable, pour y auditionner ensemble nos collègues Michel Destot et Michel Bouvard, chargés par le Premier ministre, par décret en date du 30 décembre dernier, d'une mission temporaire auprès du secrétaire d'État chargé des transports, de la mer et de la pêche et du secrétaire d'État chargé du budget, sur le financement de la liaison ferroviaire Lyon-Turin.
Je vous remercie, messieurs, de répondre à l'invitation de nos deux commissions en venant nous présenter les conclusions de votre rapport, remis à la mi-juillet et intitulé – d'où notre impatience ! – « Examen de nouvelles sources de financement pour les travaux de la section transfrontalière ».