Nous sommes dans une région, Rhône-Alpes, plutôt riche, et dans un bassin économique lui-même plutôt riche. Mais, comme le lien entre le dynamisme économique d'un bassin et les recettes fiscales des collectivités est de plus en plus ténu, je qualifierai ma ville de « ni riche ni pauvre » : nous sommes légèrement au-dessus de la moyenne en termes de ressources.
Les villes-centres accueillent une population qui, en moyenne, est beaucoup plus modeste que la population des villes périphériques. Nous avons fait le calcul : le revenu moyen dans la ville-centre est inférieur de 50 % à ce qu'il est dans les communes périphériques, notamment de deuxième couronne. Si l'on retient, par contre, le revenu médian, les écarts sont moins significatifs, car les villes-centres accueillent en général une grande partie des habitants les plus pauvres, mais aussi une partie des les plus aisés. La majorité d'entre elles accueillent entre 60 % et 90 % des logements locatifs sociaux de l'ensemble des communautés d'agglomération dont elles sont membres.
Ainsi, la ville que j'administre se situe dans la moyenne de l'ensemble des villes de France, probablement au-dessus de la moyenne en termes de ressources.