Merci, monsieur le président, de me donner la parole en premier, car un autre engagement m'empêchera de demeurer parmi vous.
Vous auditionnez le représentant d'une association qui nous rappelle Claude Dilain, ses combats et ses livres. Lorsqu'il a repris la mairie de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain a toujours considéré que les villes pauvres de banlieue assuraient la légitimité et la crédibilité de leurs revendications en ayant une gestion sérieuse. C'est sur ce point que je veux interroger Patrice Bessac, en sa qualité de vice-président de l'AMVBF et non pas en tant que maire de Montreuil, même s'il a souvent pris sa ville comme exemple. Pour ce faire, je vais prendre moi-même l'exemple de Montreuil.
Comment peut-on améliorer le débat, la prise en compte de la réalité des communes, lorsque l'on constate que, dans certaines villes comme Montreuil, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 7,5 % en 2014 ?