Intervention de Antoine Homé

Réunion du 8 septembre 2015 à 13h30
Commission d'enquête visant à évaluer les conséquences sur l'investissement public et les services publics de proximité de la baisse des dotations de l'État aux communes et aux epci

Antoine Homé, secrétaire général de l'Association des petites villes de France :

L'incitation fiscale n'est pas nécessairement mauvaise en elle-même. Après que la loi Marcellin a échoué à faire fusionner les communes, l'intercommunalité de la loi Chevènement, destinée à lutter contre la faiblesse démographique de nos territoires, a utilisé des carottes financières. En tout état de cause, elles ne sont pas suffisantes, et, en période de baisse des dotations, il faut aussi bien voir que ce que l'on donne aux uns est pris aux autres.

Cela dit, la population comprend assez bien que l'on « se marie » pour faire des économies. Ce choix ne constitue toutefois pas une réponse durable aux problèmes économiques.

La mutualisation peut aussi prendre d'autres formes non administratives ou non institutionnelles. De nombreuses petites villes mènent sur leur territoire des actions volontaires, par exemple sur la commande publique. De façon générale, même si cela ne correspond pas vraiment à l'esprit classiquement réglementaire de notre pays, nous avons intérêt à privilégier les démarches nouvelles et les expérimentations volontaires.

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