En effet. C'est une question de concurrence saine, non faussée, de vrais prix. Et lorsqu'on évoque la notion de prix pour les services publics, on a déjà accompli un pas énorme : il y a quelques années, les mots « coût », « prix », « évaluation » et « efficience » n'étaient jamais prononcés.
On peut donc jouer sur la possibilité de comparer le public et le privé, qu'il s'agisse des cliniques et des hôpitaux, des écoles, non pas avec les pays étrangers mais sur notre sol même. On peut aussi comparer les gestions en régie avec les gestions déléguées. C'est un système vertueux que de pouvoir choisir entre diverses possibilités de gestion : cela incite à être meilleur. Au ministère de l'éducation nationale, par exemple, on sait très bien que, dans les Pays de la Loire ou en Bretagne, où l'on compte de nombreux collèges et lycées privés, les établissements publics ont tendance à être meilleurs, grâce à l'effet d'émulation lié à la concurrence. La concurrence est donc un gage, pour le citoyen, pour l'élève, pour le parent d'élève et pour tous les utilisateurs de services publics, de bénéficier de la meilleure qualité possible.