La loi du 1er août 2003 a mis en péril le développement de l'archéologie préventive ; or on sait l'importance de cette activité pour préserver notre patrimoine, certes, mais également pour écrire l'histoire de nos sociétés. Tous les amendements présentés par Martine Faure, qui a travaillé sur ce dossier de façon remarquable, ainsi que les amendements que je présente moi-même, visent à clarifier les compétences des acteurs et à réaffirmer le caractère public de la maîtrise d'ouvrage. Nous avons besoin, en effet, de cette responsabilité publique pour éviter, du fait d'une mise en concurrence avec le privé, une baisse de la qualité scientifique de l'archéologie préventive.
Je me félicite de ces amendements et j'espère que nous allons écrire, avec cet article 20, une nouvelle étape pour l'archéologie préventive.