Nous sommes tous animés de la volonté de faire avancer le débat dans le sens de l'intérêt général. Je trouve dommage que nous n'ayons pas été prévenus qu'il fallait attendre les conclusions de la mission Schwartz pour proposer des solutions à la question des artistes-interprètes. Cela m'aurait évité de solliciter dans la précipitation des juristes pour m'aider à rédiger des amendements.
Nous attendons ce texte depuis trois ans : on aurait pu tirer profit de cette longue période pour mettre au point un rapport sur la situation des artistes-interprètes. Je ne veux pas être insolente, je suis simplement en colère d'avoir travaillé pour rien, alors que, s'agissant de l'archéologie préventive, nous avons pu disposer à temps du rapport confié à Martine Faure afin qu'il serve de base à notre travail en commission, même si cela a impliqué pour son auteure d'agir dans l'urgence.
J'aimerais que vous répondiez clairement à cette question : aurons-nous connaissance des conclusions du rapport avant la date limite de dépôt des amendements en séance, le 24 septembre ? Qu'on me le dise, car, si ce n'est pas le cas, je me mettrai en hibernation pour ne me réveiller qu'au moment du débat au Sénat !