Vos rencontres avec les représentants d'organisations de jeunes, le lancement du Forum français de la jeunesse, le souhait d'améliorer l'accès des jeunes aux droits sociaux, tout cela traduit votre préoccupation en faveur de la jeunesse, ce dont je me félicite. Pensez-vous réactiver le Comité interministériel de la jeunesse, qui ne s'est réuni que deux fois en vingt ans ?
La jeunesse et la vie associative ont été sacrifiées pendant les dix dernières années : les crédits ont diminué, les personnels ont été décimés par la RGPP. En outre, les crédits du programme « Jeunesse et vie associative » ont été phagocytés – à hauteur de 70 % – par le service civique, alors qu'il y a tant d'autres tâches à accomplir. Quelles solutions proposez-vous pour que la jeunesse, la vie associative et le service civique disposent enfin des moyens qu'ils méritent ?
En ce qui concerne le service civique, de nombreux dysfonctionnements sont à déplorer en matière de formation et d'agrément des associations qui accueillent les volontaires. Certaines tendent à confondre ces derniers avec des stagiaires ou des employés des services de l'État. Le Président de la République a annoncé sa volonté de relancer cette belle idée qu'est le service civique. Comment allez-vous vous y prendre ?