Ma première question porte sur ces indicateurs qui nous manquent et qui nous sont nécessaires pour comprendre la situation. Certains territoires sont-ils plus fragilisés que d'autres ? La fragilité est-elle liée à la taille des communes, au type d'associations ou aux secteurs dans lesquels elles interviennent ? En tant qu'élu, je peux vous dire que les difficultés de l'aide à domicile ne datent pas d'aujourd'hui. Quant aux festivals, ceux du Grand Ouest n'ont jamais eu autant de succès que cette année, si l'on en croit la presse locale. Il convient donc de s'interroger aussi sur la qualité de la gestion de ces festivals qui reposaient beaucoup sur les collectivités locales. La recherche de financements privés est, pour les gestionnaires, une manière de consolider leur assise.
Partant du constat que les militants associatifs peuvent trouver d'autres appuis que les communes, les départements et les régions, j'en viens à ma deuxième question qui porte sur le regroupement des structures. Suggérez-vous à vos associations de se regrouper si nécessaire ? Lorsque j'étais maire, je veillais à assurer une cohérence, à faire en sorte qu'il n'y ait pas, par exemple, trois ou quatre associations de gymnastique à réclamer des salles aux mêmes horaires.