Intervention de Michel Liebgott

Réunion du 16 septembre 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

Je vais apparaître bien modéré après les propos de Mme la présidente !

Ce rapport n'est pas un rapport à charge : il note aussi des évolutions positives, comme la réduction des déficits. C'est le signe d'un effort réel de cette majorité, alors même que nous traversons une période de crise : il est bien plus facile de réduire les déficits lorsque l'économie va bien, conclusion que vous aviez vous-même tirée en analysant le régime alsacien et mosellan, qui se portait plutôt mieux que le régime du reste de notre pays. C'est sans doute la meilleure situation économique de notre région qui était à l'origine de ce résultat, même si l'on ne peut pas exclure une plus grande discipline de chacun, caractéristique culturelle que nous partageons, dit-on, avec les Allemands !

C'est un facteur qui me paraît important : en Allemagne, la discipline des médecins est réelle. Vous notez en effet une dérive des dépenses en soins infirmiers et en soins de masso-kinésithérapie, mais pour cela, il faut bien un prescripteur, c'est-à-dire un médecin ! Il ne s'agit nullement pour moi de stigmatiser quelque profession que ce soit, mais les médecins doivent être conscients de leurs responsabilités. La loi relative à la santé, qui prévoit – entre bien d'autres mesures – le tiers-payant chez les médecins et, à terme, une certaine régulation, devrait apporter de bonnes réponses à ces dérives.

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