Votre conclusion, monsieur le Premier président, est forte : la sécurité sociale court aujourd'hui des risques graves, et il nous faut faire des choix. C'est un avertissement que doivent entendre les pouvoirs publics, et notamment tous les parlementaires. L'écart entre l'ONDAM et la croissance du PIB me paraît particulièrement inquiétant.
Vous qualifiez les centres de lutte contre le cancer de « modèle original et précurseur », tout en indiquant que leur spécificité s'estompe et que leur stratégie doit être repensée. Pouvez-vous préciser ces points ? Il s'agit là d'une priorité de santé publique, et je crois voir poindre dans vos écrits une certaine inquiétude.