Intervention de Gilles Lurton

Réunion du 16 septembre 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Je salue à mon tour la qualité de ce rapport.

Je reviens sur la question de l'insuffisance rénale chronique terminale. On ne peut que partager l'idée de développer de la prévention, ce que font d'ailleurs déjà nos collectivités territoriales en organisant des dépistages gratuits. On ne peut également que souhaiter le développement des greffes, qui permettent une qualité de vie bien supérieure à une dialyse ; mais vous n'êtes pas sans savoir que nous souffrons d'un manque important de greffons. La loi relative à la santé aborde ce sujet, et les débats ont été particulièrement animés. Vous demandez enfin une meilleure maîtrise des coûts de la dialyse : une comparaison avec d'autres pays européens vous permet de montrer qu'ils sont particulièrement élevés en France. À quoi est liée cette différence ? Le nombre de personnes dialysées est-il en cause, ou cela est-il lié à un choix dans d'autres pays de ne plus traiter les personnes trop âgées ou trop malades ? En France, nous traitons tout le monde, ce que je ne peux qu'encourager. Certains pays font-ils des économies sur les soins apportés aux patients, alors que ceux-ci sont déjà très optimisés, notamment grâce au développement des dialyses à domicile ?

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