Intervention de Bérengère Poletti

Réunion du 16 septembre 2015 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

Le vieillissement de la population va s'amplifier : aujourd'hui, notre pays compte 500 000 personnes âgées de plus de quatre-vingt-dix ans, mais il en comptera 3,5 millions en 2050. L'essentiel du problème est donc devant nous.

Or l'insuffisance des relations et du réseau entre l'hôpital, la médecine de ville et le secteur médico-social est bien identifiée depuis plusieurs années : elle tarde néanmoins à se réduire. Ce n'est pas la première fois que la Cour des comptes souligne ce point, et cela finit par être désespérant.

Vous pointez l'augmentation de certaines dépenses, par exemple des soins infirmiers. Les départements soulignent, eux, le glissement des soins médicaux vers l'APA. Dans vos analyses, avez-vous bien tenu compte du vieillissement de la population ?

La surprescription et la surconsommation des médicaments en établissement sont elles aussi connues et analysées depuis longtemps : non seulement cela coûte cher, mais c'est délétère pour les personnes âgées. L'expérimentation des pharmacies à usage interne a malheureusement été arrêtée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013.

Enfin, l'hypermédicalisation de la grossesse et de l'accouchement est également bien connue. Vous avez, l'an dernier, demandé une revalorisation du rôle des sages-femmes, insuffisamment mises en valeur. Nous pourrions sur ce point nous inspirer de l'exemple néerlandais. Quelles sont vos analyses sur ce sujet ?

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