Je remercie nos collègues de la commission des finances de nous accueillir dans leur salle de réunion.
Les finances sociales répondent à des problèmatiques spécifiques et ne sauraient donc être appréhendées de la même manière que les finances publiques stricto sensu. Ainsi, si l'on annonce un léger recul de la pauvreté et de l'exclusion en France, les finances sociales n'y sont pas étrangères, en particulier depuis le lancement par Jean-Marc Ayrault du plan contre l'exclusion et la pauvreté. Les finances sociales pèsent lourd, en effet – vous avez raison de le rappeler, monsieur le président Carrez – et, derrière ce budget, il y a la vie de tous nos concitoyens, en particulier de ceux qui se trouvent en grande difficulté sociale.
La plus grande partie de votre carrière, monsieur Noyer, s'est déroulée dans le monde bancaire, économique, financier, monétaire – et il est vrai que nous avons également besoin de ce type de compétence pour gérer les finances publiques ; aussi, au regard de cette expérience, les membres de la commission que je préside souhaitent-ils savoir ce que vous pensez des finances sociales en France.