En ce qui concerne le débat autour du déficit structurel et du déficit conjoncturel, ne court-on pas après un mythe ? Pensez-vous que cette séparation est toujours aussi pertinente ? Une partie du déficit conjoncturel ne devient-elle pas en effet progressivement structurelle quand on prévoit un taux de croissance annuel, à moyen et long terme, d'environ 1 % ?
Ensuite, vos futurs collègues – que nous auditionnons régulièrement – évoquent souvent le respect de la trajectoire des finances publiques, c'est leur rôle, et presque exclusivement le respect de la maîtrise de la dépense. Pensez-vous avoir à vous occuper également des recettes ? Je fais allusion non pas à une augmentation des impôts, mais à l'amélioration de leur collecte…