Lors de nos échanges avec le Haut Conseil, nous parlons beaucoup de solde conjoncturel, de solde structurel, de solde nominal. Mais, au-delà de l'analyse des prévisions macroéconomiques et du taux de croissance, le Haut Conseil va devoir s'intéresser de plus en plus à l'amélioration des règles de gouvernance des finances publiques. Ma question, très simple, rejoint le point de vue que nous expose régulièrement M. Didier Migaud : pouvons-nous nous autoriser un déficit de l'assurance maladie ? N'est-ce pas une contradiction dans les termes ? Et ne s'agit-il pas là d'une singularité française ?