Merci, monsieur l'ambassadeur. La Pologne est un pays ami, très sensible aux questions de sécurité, qui fait un effort budgétaire non négligeable en matière de défense, en particulier d'équipement.
Dans un premier temps, la Pologne a semblé un peu réticente à accepter une répartition des réfugiés entre États membres. La réunion de lundi dernier n'a d'ailleurs pas débouché sur un accord. Vous avez indiqué que la Pologne était désormais favorable à une telle répartition et qu'elle souhaitait un accord lors de la prochaine réunion, le 22 septembre. À titre personnel, j'étais étonné que la Pologne conforte en quelque sorte les positions très dures et très fermées de pays tels que la Hongrie, la Slovaquie ou la République tchèque, d'autant que l'on connaît la culture religieuse de la Pologne et que le pape avait tenu des propos très forts sur la question.
Au printemps dernier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a souhaité la formation d'une armée européenne. La France et l'Allemagne se sont montrées assez favorables, mais la Pologne a semblé plutôt réticente. Quel est l'état des réflexions polonaises sur l'Europe de la défense ?