C’est cette pensée forte que nous devrions traduire dans ce projet de loi.
L’autre élément que nous souhaiterions voir développer dans ce projet de loi est la prise en compte de la dimension environnementale et paysagère. Au moment de la COP 21, il serait bon que ce nouveau volet législatif relatif à l’architecture consolide le métier de paysagiste, une profession à laquelle on accède après une formation d’exception, dont la France peut s’enorgueillir.
Pour conclure, madame la ministre, monsieur le rapporteur, chers collègues, nous souhaitons contribuer à l’amélioration de ce texte. Certes, il n’est pas le meilleur vecteur d’un nouveau dynamisme culturel, car il aurait fallu maintenir le projet initial du Gouvernement, à savoir le dépôt de deux projets de loi distincts complétés par un projet de loi sur l’architecture, mais l’urgence de redonner du lustre à la question culturelle apparaît aujourd’hui trop évidente pour que l’on campe sur des positions idéologiques et sur des regrets.
Tout montre en effet une diminution de la place de la culture dans la vie publique nationale. La culture ne peut se réduire à des tweets ou à de grandes déclarations d’intention. La culture mérite que l’on y consacre du temps, que les débats de fond soient relayés par la presse et que l’on ne s’arrête plus à l’étude de scandales savamment organisés, à l’écume de déclarations provocatrices. Ce qui compte aujourd’hui, c’est une nouvelle répartition des compétences entre l’État et les collectivités. C’est un combat pour la diversité culturelle, aux niveaux européen et mondial. Sur ce sujet, madame la ministre, vous êtes motivée : continuez dans ce sens !