L’article 2 est important dans la mesure où il rappelle, à côté des responsabilités certes cardinales de l’État en matière de culture, celles des collectivités territoriales. Son dix-huitième alinéa pose que « dans l’exercice de leurs compétences, l’État, les collectivités territoriales et leurs groupements, ainsi que leurs établissements publics, veillent au respect de la liberté de programmation artistique. » Il y a là une vraie question qui est posée à tous les élus que nous sommes : quel programmateur, quel que soit son statut, n’a pas, par crainte des désordres, hésité à diffuser telle ou telle oeuvre artistique, voire refusé de la présenter ? C’est de cela dont il s’agit, et c’est cette responsabilité que nous avons à assumer ensemble.
C’est en ce sens que cet alinéa est essentiel : il rappelle que cette liberté de programmation est entre nos mains.