Il y a encore quatre ans, 97 % des directeurs de scènes ou de lieux labellisés étaient des hommes blancs de plus de 50 ans. Je veux bien croire que 97 % du talent se trouve uniquement dans cette catégorie de notre population. J’ai pourtant la faiblesse de penser, comme Michel Pouzol vient de l’indiquer, qu’un certain nombre de déterminismes sont probablement à l’oeuvre, qui empêchent d’autres personnes, représentant la diversité de la population, de parvenir à la tête de ces établissements. Sans poser de quotas – il n’en est pas question et vous ne verrez pas de chiffre dans cet article –, il convient au moins de se fixer un objectif, une direction. Le faire est toujours mieux que de ne rien faire. Sans cela, il ne se passerait jamais rien.