Les amendements 149 à 146 tirent les conséquences d'un dérapage de 195 millions d'euros des dépenses de personnel du ministère de la Défense. L'amendement 154 ouvre ce montant de crédits, que les autres amendements gagent en réduisant les crédits d'autres missions. Si le solde n'est pas détérioré, la pratique est toutefois détestable. Il nous a en effet été indiqué que ce besoin urgent n'a été signifié à la Commission que depuis hier soir. Cela est difficile à croire, d'autant qu'un récent décret d'avance a déjà prévu d'ouvrir en urgence 272 millions d'euros sur la mission Défense, pour les crédits de titre 2.
Il nous est dit que le dérapage est lié au logiciel Louvois. Quoi qu'il en soit, je souhaite que les rapporteurs spéciaux chargés des crédits de la défense étudient cette question.